Alan Turing, ce mathématicien et cryptologue britannique a ecourté la Seconde Guerre Mondiale grâce à un recrutement innovant basé sur les soft skills. Intéressant non ? Nous allons découvrir sa méthode et son déroulement.
A l’origine : un indécodable code.
Vous souvenez-vous du code Enigma ? Un mystérieux code qui fut l’arme secrète allemande durant la Seconde Guerre Mondiale. Son pouvoir ? Il donnait l’information quant aux offensives militaires ennemies. Son secret ? Indécodable. Le code changeait tous les jours à minuit. Aussi, il laissait bien en peine l’armée anglaise. Pour en venir à bout, cette dernière décide de recruter un mathématicien et cryptologue de génie, Alan Turing.
Puis, une course contre la montre...
A 23 ans seulement, Alan Turing se retrouve alors à la tête d’une équipe composée également d’autres génies des mathématiques. Sa consigne ? Tous les jours, l’équipe a 24h pour décoder le nouveau code Enigma. Une véritable course quotidienne contre la montre dès lors s’engage ! Sa méthode de travail ? Alan Turing décide d’automatiser le processus de décodage (et invente ainsi en passant l’ancêtre de l’ordinateur).
Mais, un besoin particulier...
Concomitamment, il pressent qu’au-delà des compétences purement techniques et mathématiques incroyables de son équipe, il aura besoin d’autres compétences. Notamment de logique, de rapidité, de capacité à décoder très vite un langage tout en faisant face à une ambiance de travail plus que stressante.
Alan Turing comprend qu’au-delà des compétences “académiques” excellentes de son équipe, il a également besoin d’intuition et d’agilité intellectuelle. Ce qui est en-dehors de tout modèle théorique !
Alors, un recrutement pas banal
On est en 1942. Comment Alan Turing peut-il donc s’y prendre pour trouver ces profils plus intuitifs et compléter son équipe ? Il a alors une idée de génie. Il fait paraître dans le journal une grille de mots croisés. Ceux qui réussiraient à la remplir intégralement en moins de dix minutes n’auraient qu’à appeler le numéro de téléphone indiqué en bas de la grille pour convenir d’un premier entretien. Lors de cet entretien, une seconde grille de mots croisés, encore plus difficile, serait alors
remise.
Auriez-vous pu faire partie de l’équipe ? Pour le savoir, essayez de remplir la grille de mots croisés d’Alan Turing ICI.
Au final : un résultat gagnant !
A la fin, l’équipe dans son ensemble réussit à décoder la machine Enigma et à en automatiser le décodage. Grâce au travail incroyable d’Alan Turing et de toute son équipe, les historiens estiment que la Seconde Guerre Mondiale aurait été écourtée de deux ans !
Alan Turing : un visionnaire persécuté
Malheureusement, la vie d’Alan Turing a eu une fin tragique. Alan Turing s’est suicidé à l’âge de 41 ans persécuté par la Justice britannique en raison de son homosexualité. Saviez-vous que selon la légende, le logo d’Apple ferait référence à Alan Turing, et à la pomme recouverte d’arsenic qu’il a croquée pour se donner la mort ?
Vous voulez en savoir plus sur Alan Turing ? Parcourez sa biographie.
Quelles leçons en tirer pour les recrutements du XXIème siècle ?
Dans un contexte ultra-technique, réservé à des personnes aux compétences de pointe, ouvrir le champ des possibles permet de voir les choses sous un angle différent.
Une telle démarche passe par 3 étapes :
1. Faire confiance à la nouveauté
Les questions « naïves » posées par les nouveaux entrants apportent un autre éclairage. Elles remettent en question des automatismes et font ainsi avancer les choses qui étaient figées.
2. Miser sur l’apport de compétences douces (ou soft skills)
Chez Kalatea nous pensons qu’il est plus pertinent de recruter une personne qui a 80 % des compétences techniques mais par ailleurs l’envie d’apprendre, de s’adapter, de s’intégrer complètement dans une équipe.
3. Privilégier des équipes mixtes
L’exemple historique d’Alan Turing souligne l’importance de travailler dans des équipes mixtes. C’est à dire : mixité des parcours, des diplômes, des expériences, des personnalités… Chaque pièce du puzzle est parfaitement différente d’une autre et pourtant elles s’imbriquent parfaitement. Par ailleurs, cela nécessite parfois d’être accompagné pour apprendre à se connaître et à bien travailler ensemble.
Selon Kalatea, comment rendre cet idéal possible
Laisser le CV de côté :
Chez Kalatea nous avons décidé de recruter sans CV. Pourquoi ? Parce-que nous préférons commencer par rencontrer une personne puis évaluer ses compétences techniques et ses compétences douces sans le premier biais induit par le CV.
Privilégier d’autres critères :
Pour mener à bien nos recherches envers la pièce qui s’imbrique le mieux possible dans le puzzle existant, nous prenons tout d’abord du temps en amont avec nos clients. Cette étape est essentielle pour bien se connaître. Ensuite, nous définissons précisément ce qui est attendu dans la mission du futur collaborateur. Puis, nous nous attelons à définir les compétences indispensables. Enfin, nous les évaluons par le biais d’exercices, de mises en situations, de jeux de rôles.
Miser sur la communication et l’entente :
Chez Kalatea, nous accordons un soin particulier à l’accompagnement du manager dans son recrutement. Pour ce faire, nous lui faisons passer un questionnaire de personnalité que nous proposons également au candidat. Notre objectif est de pouvoir donner le maximum de confort au manager et au collaborateur pour réussir la période d’intégration : comment bien communiquer ensemble ? Comment bien travailler ensemble ? Effectivement, nous avons souvent constaté qu’une période d’essai interrompue est plus souvent due à une mésentente ou une incompréhension plutôt qu’à un manque de compétences.
Nous sommes convaincus que le recrutement au XXIème siècle sera passionnant !
Vous souhaitez en savoir plus sur notre démarche ?
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